Covid-19: le variant d'Omicron BA-5 dominant au Portugal, où les cas augmentent fortement

Le variant d'Omicron BA-5 est devenu dominant au Portugal, pays actuellement confronté à un nouveau pic de contaminations au Covid-19 ces dernières semaines, selon les autorités de santé.

Le sous-variant BA-5, détecté pour la première fois au Portugal fin mars, connaît "une forte hausse" et était "dominant" dans le pays le 23 mai dernier. Il se trouve à l'origine de "près de 80% des nouveaux cas", a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'Institut national de santé (INSA) qui a publié mardi soir un rapport sur le Covid-19.

La propagation de ce sous-variant a "coïncidé avec la levée de nombreuses restrictions sanitaires" après la fin de l'interdiction du port du masque dans la plupart des espaces fermés et la tenue de nombreux rassemblements, a expliqué à l'AFP Gustavo Tato Borges, président de l'Association nationale des médecins de santé publique.

Le gouvernement portugais avait décidé de lever, le 21 avril dernier, l'obligation du port du masque en intérieur, à l'exception des transports en commun ou des établissements de santé.

Le Portugal fait face à une recrudescence du nombre de nouveaux cas. Le pays a enregistré 157.502 cas entre le 10 et 16 mai, soit une hausse de 58% par rapport à la semaine précédente, selon le dernier rapport de la Direction générale de santé qui ne publie plus que des rapports hebdomadaires.

"En réalité, il pourrait y avoir le double de cas", assure M. Borges, précisant que cette situation s'accompagne d'une hausse de la mortalité, avec le décès de 191 personnes sur cette période. "La mortalité devrait encore continuer à progresser" dans les prochaines semaines, selon lui.

Pour lutter contre cette hausse de nouveaux cas, le gouvernement a réintroduit mercredi la prise en charge des tests de dépistage au Covid-19 en pharmacie sur prescription médicale.

L'agence de l'Union européenne chargée des maladies (ECDC) a récemment appelé les pays à la vigilance, estimant que les sous-variants d'Omicron BA-4 et BA-5, identifiés pour la première fois en Afrique du Sud en début d'année, pourraient être à l'origine d'une flambée de nouveaux cas.

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